Une évaluation de la BCE montre que les banques doivent améliorer leur déclaration des risques climatiques

  • Les banques ne répondent pas pleinement aux attentes de la BCE s’agissant de la déclaration des risques climatiques et environnementaux
  • D’importantes lacunes subsistent en dépit des progrès accomplis depuis la première évaluation en 2020
  • Les autorités de surveillance ont informé les banques des insuffisances et publient des exemples de bonnes pratiques

La Banque centrale européenne (BCE) a publié ce jour une évaluation actualisée des progrès 
accomplis par les banques européennes dans la déclaration des risques climatiques et 
environnementaux, telle que définie dans le guide de novembre 2020 de la BCE. En dépit des 
améliorations constatées depuis la première évaluation réalisée par la BCE fin 2020, aucune banque 
ne répond complètement aux attentes prudentielles.

La réglementation en matière de déclaration des risques climatiques et environnementaux deviendra 
plus stricte au cours des prochaines années, les intervenants de marché et le public voulant être 
davantage informés. Les banques doivent donc ajuster leurs pratiques sans délai.

L’évaluation actualisée de la BCE couvre 109 banques directement supervisées et porte 
essentiellement sur les déclarations au plus haut niveau de consolidation. Les superviseurs ont 
analysé les dernières informations publiques rendues disponibles par les banques au 1er novembre 
2021 ainsi que les documents présentés dans le cadre de l’exercice d’auto-évaluation du risque 
climatique mené par la BCE en 2021
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